Le pilote McLaren, Lewis Hamilton a refusé de commenter au sujet de sa collision avec Pastor Maldonado, le pilote Williams, après le Grand Prix d’Europe à Valence et tout cela est bien normal.

Lewis Hamilton a été contraint à l'abandon dans l’avant dernier tour du Grand Prix d'Europe après avoir été percuté par Pastor Maldonado.

Les commissaires sportifs ont immédiatement annoncé qu'ils allaient enquêter sur l'incident entre les deux pilotes après la course et Lewis Hamilton n'était pas d'humeur à discuter de cette collision après la course.

"Félicitations à Fernando pour sa victoire. Il a fait un excellent travail aujourd'hui. C'était une journée difficile pour nous, mais c'est la vie. Vous devez y faire face. Nous étions loin de pouvoir gagner aujourd'hui."

"Tout ce que je me souviens, c’est que j’ai fini ma course dans le mur. C'est la course, c’est comme ça. C'était une course difficile, mais nous avons encore beaucoup de courses à disputer."

"Je ne sais pas où j’aurais fini car je n’avais plus du tout de pneus. Dans le dernier tour, ils ont soudainement chutés. C'était presque comme si j'avais les pneus à plat à l'arrière. Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour améliorer notre rythme parce que nous n’étions vraiment nul part aujourd'hui."

Lewis Hamilton a ajouté : "Je n’allais pas le laisser passer sans résister. Je joue aussi le titre. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé, pour être honnête. C'est arrivé si vite."

"J’ai mi mon cœur et mon âme dans cette course et tout perdre d’un coup, ca fait mal mais c'est la vie."

Lewis Hamilton passe de la première place à la troisième place au championnat. Le pilote McLaren est soulagé de voir qu’il n'était pas le seul à perdre du terrain après le Grand Prix d’Europe.

"Beaucoup de choses ont changés aujourd’hui. Nous avons perdu beaucoup de points aujourd'hui, mais heureusement pour nous, certains ont abandonnés aussi, y compris Sebastian [Vettel]."

Lewis Hamilton a encore eu un énième problème aux stands. Cependant, Lewis Hamilton a défendu son équipe McLaren.

"Je pense que nous avons fait le meilleur arrêt aux stands de toute la saison lors de notre premier arrêt au stand et nous avons été un peu malheureux dans le second."

Lewis Hamilton estime que McLaren doit trouver plus de performance car Lewis Hamilton n’a pas été en mesure d’inquiéter le vainqueur aujourd’hui.

"Nous étions loin et trop lents."

Il fait beau et chaud à Valence pour le Grand Prix d’Europe. C’est par 26°C dans l’air et 45°C en piste qu’est donné le départ de la huitième épreuve de la saison 2012 de Formule 1.

Schumacher sur Mercedes AMG, Webber sur Red Bull, Perez sur Sauber et Vergne sur Toro Rosso ont décidé de prendre le départ en pneus durs.

Le départ est propre et animé. Grosjean sur Lotus F1 réalise un départ osé et va chercher la troisième position au chausse-pied avant de se caler dans l’aileron arrière de Lewis Hamilton sur sa McLaren, qui a déjà concédé 4 secondes à Vettel dans les deux premières boucles. Alonso se fraye un chemin depuis sa 11ème position au départ et occupe déjà la P8 au terme du premier tour avec sa Ferrari.

Le grand perdant au départ est Rosberg sur sa Mercedes AMG, qui rétrograde au 11ème rang. Pendant que Vettel sur sa Red Bull aligne les tours rapides seul en tête, Hamilton retient une meute constituée de Grosjean, Kobayashi, Maldonado et Räikkönen sur la Lotus F1. Grosjean perd un temps considérable derrière le Britannique, qui semble préserver ses enveloppes.

Ce sont presque 10 secondes d’avance que compte Vettel au huitième passage sur Hamilton, clairement sur une stratégie différente. Grosjean, que l’on pouvait suspecter d'être sur la même stratégie que le leader, perd très gros derrière la McLaren.

Un dépassement de Grosjean sur Hamilton au Tour 10 lui permet de faire enfin sauter ce bouchon indésirable et de tenter de sauver le coup face à Vettel, particulièrement efficace dans le second secteur de la piste. Perez, parti en dur, fait un arrêt inattendu au 10ème passage pour chausser les tendres. Räikkönen réalise un dépassement important en piste sur Maldonado pour le gain de la cinquième position. Le Finlandais parviendra à conserver sa position un tour plus tard, au terme de son premier arrêt, réalisé en même temps que celui du Vénézuélien, ainsi que de Perez et d’Hülkenberg sur la Force India.

Vettel passe aux stands au 15ème passage pour un arrêt éclair. Il est imité par Grosjean, sur la même stratégie. Tous deux ont chaussés des tendres.

L’action ne manque pas et c’est une véritable bataille rangée qui anime le peloton. Avec presque une dizaine de monoplaces dans trois secondes en milieu de hiérarchie, il n’y a pas assez de place pour tout le monde, et Senna est le premier à partir à la faute, touchant Kobayashi dans son errance. Il sera pénalisé d’un drive-through pour avoir provoqué la collision, après avoir dû repasser aux stands pour réparer son museau endommagé et changer un pneu crevé.

Le 28ème tour est le tournant de la course. En dépassant Kovalainen sur sa Caterham et se rabattant trop tôt sur lui, Vergne signe le second chapitre de la course. Les deux monoplaces endommagées rejoignent les stands mais imposent l’entrée en piste du Safety Car en raison de la quantité de débris dispersés en piste.

Grosjean, Hamilton, Alonso et Räikkönen entrent aux stands immédiatement, mais les deux premiers nommés perdent un temps considérable sur leur arrêt. Les haltes ratées sur la monoplace du Britannique deviennent une constante cette saison. Vettel attend le 30ème passage pour s’arrêter.

L’Allemand conserve la tête devant Grosjean. Alonso est remonté au troisième rang. Ricciardo n’est pas passé par les stands et occupe la 4ème position, devant Räikkönen et Hamilton, qui a perdu gros sur son arrêt calamiteux.

Le restart, au 33ème passage, est fou. Alonso passe immédiatement Grosjean pour le gain de la seconde position, et voit Vettel soudainement ralentir et abandonner ! C’est dans une clameur incroyable que l’Espagnol, parti 11ème, prend la tête de la course sur son sol ! Kobayashi échoue sa Sauber contre la Ferrari de Massa au terme d’un freinage optimiste, ruinant la course des deux pilotes.

Grosjean est loin d’avoir dit son dernier mot et demeure dans la même seconde que l’Espagnol. Le coup de massue tombe sur la nuque du franco-suisse au 41ème passage : l’alternateur de la Lotus de Grosjean, second, a décidé de ne pas aller plus loin. C’est l’abandon. Petrov et Ricciardo s’expliquent de façon un peu trop rude en piste et perdent toute chance de faire monter le compteur de points de leurs équipes.

Une bataille à distance s’organise en fin de course entre Alonso, Hamilton et Räikkönen. Si l’Espagnol prend un peu d’air après l’abandon de Grosjean, les deux champions ne laissent aucun répit à leur rival Ferrari dans les derniers tours, mais en arrivent bien vite à devoir se battre entre eux. Räikkönen parvient à avaler la McLaren en délicatesses avec ses pneus à deux tours de l’arrivée. Un nouveau drame intervient dans l’avant-dernier passage, quand Maldonado avec sa Williams propulse Hamilton dans le mur, offrant à Michael Schumacher son premier podium inespéré depuis son retour en F1 !

La situation demeure sous contrôle en tête, et c’est avec vista que Fernando Alonso signe le 29ème succès de sa carrière, devant Räikkönen et Schumacher !

Mark Webber signe les points de la quatrième place, devant Hülkenberg, Rosberg, Di resta, Button sur l'autre McLaren, Perez, et Maldonado.

Il fait 25°C dans l’air et 45°C pour le début de la Q1 à Valence en Espagne pour le Grand Prix d'Europe. Le soleil est de sortie et le vent balaie moins la piste qu’en début de week-end. Les qualifications peuvent débuter !

Timo Glock n’aura pas la chance d’y prendre part. L’Allemand de l’équipe Marussia se sent mal depuis hier en raison de douleurs intestinales ayant gagné en intensité après les essais libres 3 de ce matin. Une requête officielle sera déposée après les qualifications auprès de la FIA par son équipe pour lui permettre de prendre le départ de la course demain. Il faut normalement avoir enregistré de temps dans les 107% du chrono de référence en Q1 pour être autorisé à prendre le départ d’un Grand Prix.

L’enjeu de cette Q1 est de tenter de passer en Q2 sans devoir chausser les pneus tendres. Pour Jean-Eric Vergne, pas question de prendre le risque d’échouer dès la Q1 de nouveau. Le Français passe les tendres rapidement pour assurer un temps avec sa Toro Rosso.

Les Red Bull prennent la piste tardivement pour profiter d’une piste chaude et tenter de tourner le moins possible. Webber, qui avait rencontré des problèmes hydrauliques dans la matinée en EL3, évolue cependant en tendres et devrait faire le choix des durs en course avec sa Red Bull. L’Australien a cependant du mal à mettre en place un tour rapide, en dépit des importants changements apportés sur sa monoplace ce midi. Le rythme n’est tout simplement pas là et l’Australien est exclu dès la Q1.

Les sept pilotes qui ne parviendront pas à se qualifier en Q2 seront Vergne sur Toro Rosso, Webber sur Red Bull, Petrov sur la Caterham, De la Rosa sur la HRT, Kathikeyan sur l'autre HRT, Pic et Glock sur les Marussia.

La Force India confirme son bon rythme en pneus tendres aux mains de Paul di Resta et Nico Hülkenberg, P2 et P3. Maldonado signe le meilleur temps de cette Q1. Kovailanen étonne son monde en tournant plus vite que Vergne, qui rate une nouvelle fois la Q2.

C’est avec une seule Red Bull et une Toro Rosso – celles de Vettel et Ricciardo - que débute la Q2.

Fernando Alonso fait sa première sortie avec les pneus durs au volant de sa Ferrari, pendant que les Force India, Sauber et Williams ne perdent pas de temps pour établir un temps de référence en gommes tendres. Il faudra bien les enveloppes P Zero Jaunes pour passer dans le top 10.

La Lotus semble à l’aise depuis le début du week-end sur le tracé de Valence. Avec de faibles charges de carburant, Grosjean et Räikkönen apparaissent de nouveau sereins et rapides. A l’image des qualifications, la Force India est également impressionnante et demeure dans la même fraction de seconde que les machines de tête depuis le début du week-end.

La fin de la Q2 est tendue et de nombreux favoris se retrouvent sous pression. Alonso sur Ferrari et Schumacher sur Mercedes AMG sont des victimes directes des Force India.

Alonso, Schumacher, Massa, Senna, Perez, Kovalainen et Ricciardo manqueront le top 10 et la Q3.

Grosjean est crédité du meilleur temps de la Q2.

Les dix survivants de la dernière phase des qualifications sont les Lotus de Grosjean et Räikkönen, les McLaren de Button et Hamilton, les Force India de Di Resta et Hülkenberg, Vettel, Rosberg, Kobayashi et Maldonado. Il s’agit de la troisième Q3 de Di Resta cette saison.

Par un grand soleil et des températures ayant bien monté depuis le début du week-end, l’action de la Q3 peut débuter. Rarement les écarts entre les pilotes ont été si faibles qu’à Valence cette saison.

Les Force India sortent en dur en début de séance, tandis que les autres prennent la piste en tendres usés. Iront-elles tenter un coup avec leur rythme pur pour une place sur la grille ou décidera-t-on d’économiser les pneus pour la course dans l’équipe de John Booth ? C’est finalement pour la seconde option qu’opte le team indien.

Rosberg signe un 1’38’623 de référence sur son premier run, et est dans les temps de la pole de l’an dernier. C’est cependant un dixième plus lent que le chrono établi par la Lotus de Grosjean en Q2.

Sur le circuit qui le vit disputer son premier GP en F1 avec Renault en 2009, Romain Grosjean semble être celui qui peut aller chercher la Mercedes au top.

En signant les meilleurs partiels en S1 et S3, le franco-suisse signe le meilleur chrono en 1’38’505. Mais Maldonado déboule de nulle part et améliore d’une fraction de seconde !

Vettel, à l’attaque dans les derniers instants, n’a pas dit son dernier mot. Le Double Champion du Monde est le plus rapide sur les deux premiers secteurs et pulvérise le chrono du Vénézuélien de quatre dixièmes ! Hamilton parvient à signer le second temps et devance une seconde ligne composée de Maldonado et Grosjean.

Kimi Räikkönen place la seconde Lotus au 5ème rang, confirmant les prédictions d’Eric Boullier de deux machines d’Enstone dans le top 5. Rosberg est 6ème sur la grille, devant Kobayashi, Hülkenberg, Button et Di Resta.