•  GP Allemagne - Essais Libres 3 : Hamilton 4° Button 5°

    La lutte entre Fernando Alonso et les pilotes Red Bull Racing s’est poursuivie lors de la troisième et dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Allemagne.

    Cependant, les champions en titre sont parvenus à prendre l’avantage sur le pilote espagnol, Sebastian Vettel réalisant le meilleur temps en 1:30.916 devant Mark Webber.

    Au volant de sa RB7, le héros local a tiré profit des pneus tendres, qui font gagner environ deux secondes au tour par rapport aux gommes les plus dures, pour s’illustrer devant son public. Les écarts entre les trois hommes de tête sont faibles puisqu’ils ne sont séparés que de deux dixièmes.

    Derrière ce trio, on retrouve les pilotes McLaren Mercedes. Lewis Hamilton devance Jenson Button mais l’équipe de Martin Whitmarsh se concentre davantage sur la course que sur les qualifications, la RB7 semblant trop rapide pour être battue dans cet exercice.

    Nico Rosberg prend une bonne sixième place après avoir été le premier pilote à chausser les pneus tendres et a constaté leur efficacité. Il devance Felipe Massa, Adrian Sutil, Michael Schumacher et Pastor Maldonado qui complète le Top 10. Après avoir décidé de conserver les échappements à l’avant sur ses deux monoplaces, Lotus Renault GP semble être en difficulté au Nürburgring où tant Vitaly Petrov et Nick Heidfeld ont terminé en-dehors des dix premières places.


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    Après avoir entendu les exigences de Lewis Hamilton, qui souhaite effectuer moins de travail promotionnel en dehors des Grand Prix, l’équipe McLaren demande à son pilote de prendre un peu sur lui.

    Ces évènements sont importants pour le team, pour maintenir des relations florissantes avec ses partenaires, et Hamilton n’est pas plus sollicité que Jenson Button qui, lui, ne se plaint pas de la charge de travail.

    « Nous sommes conscients que les pilotes sont des êtres humains et qu’ils ont des limites, alors nous essayons d’équilibrer cette charge au mieux, mais nous n’avons pas le même modèle de financement que Red Bull Racing ou Ferrari. Il doit y avoir un échange », a expliqué Jonathan Neale. « C’est valable aussi bien en coulisses que sur les circuits. Nous avons deux pilotes numéro un, avec la même quantité d’obligations. Lewis et Jenson partagent cette charge de responsabilités équitablement. »

    « Nous avons pu compter, avec beaucoup de succès, sur Pedro de la Rosa et Gary Paffett et, occasionnellement, Oliver Turvey pour leur retirer un peu de poids des épaules. Oui, c’est un équilibre, mais quand vous avez deux champions du monde dans l’équipe, et les partenaires que nous avons, tout le monde veut les voir. Nous devons en être conscients », a-t-il continué.

    Au cours du weekend de Silverstone, Lewis Hamilton avait déclaré qu’à l’heure de négocier une éventuelle prolongation de contrat il exigerait d’avoir beaucoup moins de journées de travail promotionnel, expliquant qu’il frôlait le surmenage.

    Il a été entendu par McLaren, qui a annulé un évènement prévu en Inde dans la semaine suivante.


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    Dans un entretien accordé au site officiel de la Formule 1, Martin Whitmarsh admet que son pilote Lewis Hamilton a encore du mal avec les médias et se laissent parfois aller à des commentaires qu’il ferait mieux de garder pour lui. Selon le patron de McLaren, Hamilton est encore en phase d’apprentissage dans ce domaine.

    "Soyons francs, certains médias compatissent et comprennent les situations difficiles mais d’autres, quand ils voient de la vulnérabilité, cherchent à s’engouffrer dans la brèche et à faire monter la sauce. Ils cherchent des réponses enflammées, ce qui est bon pour faire les gros titres mais pas vraiment pour Lewis," déclare Whitmarsh.

    "Lewis apprend encore que des fois il vaut mieux garder ses lèvres fermées et ne pas dire ce qu’on pense. On sait comment ça se passe. Vous avez une première interview, vous restez calme puis vient la deuxième et la troisième et vos émotions commencent à prendre le dessus, au point de dire des choses que vous allez regretter. C’est ce qui est arrivé à Lewis quelques fois cette année," poursuit le Britannique.

    Selon Whitmarsh, Hamilton n’a jamais été confronté à une telle situation lors des quatre saisons précédentes. "Il est arrivé en F1 en 2007 et il a été sur le podium lors des neuf premières courses, ce qui ne sera probablement jamais égalé. Il a failli décrocher le titre cette année-là, chose qu’il a réussi lors de la deuxième et il aurait pu en faire de même dans la troisième (la quatrième en fait, Whitmarsh semble mystérieusement zapper la bien mauvaise saison 2009 de son équipe, NDLR). Il n’a donc jamais vécu une situation telle que celle qu’il connait maintenant. Mais il est intelligent et il apprendra. Il sait qu’il a fait des erreurs, mais il est tellement surveillé. Et quand vous êtes autant exposé et que les choses se passent mal, vous sortez de la voiture encore excité et frustré."


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