• McLaren ne veut pas qu’Hamilton change

    On se souvient tous du terrible accrochage entre Lewis Hamilton et Kamui Kobayashi lors du dernier Grand Prix de Belgique. La McLaren avait violemment heurté un rail de sécurité avant de détruire un panneau publicitaire et de finir sa course folle dans un mur de pneus. Un énième accident cette saison pour lequel Hamilton avait reconnu son entière responsabilité. Ce mercredi, durant la traditionnelle conférence de presse McLaren d’avant Grand Prix, il a été demandé à Phil Prew, le chef ingénieur de course de l’équipe, si McLaren avait demandé à Lewis Hamilton de revoir son approche.

    « Lewis a connu une saison faîte de hauts et de bas », a déclaré Phil Prew. « C’est un grand pilote qui a déjà gagné des courses cette année et qui a gagné des courses tous les ans depuis qu’il est chez McLaren. Evidemment, il a démarré la saison avec de grands espoirs pour le championnat et ça va être difficile de les réaliser. Et comme c’est quelqu’un qui pousse toujours très fort, cela a pour conséquence une prise de risques élevés ».

    « Nous n’allons pas lui demander de changer », poursuit le chef ingénieur de course. « Lewis, c’est Lewis. Et Lewis obtient des résultats grâce à une approche agressive et nous le soutenons pleinement. Je pense qu’il faut aussi noter que Lewis est quelqu’un de très intelligent, c’est un très bon pilote de course et il va analyser les difficultés qu’il a eu cette année pour revenir encore plus fort. Il sait ce qu’il faut faire pour gagner des championnats et c’est aussi notre intention ».


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  • Berger soutient Schumacher et Hamilton

    Décidément, Gerhard Berger a la langue bien pendue ces derniers temps. Après ses critiques contre Mercedes  et contre Mark Webber, l’Autrichien donne cette fois-ci son avis sur les critiques qui accompagnent régulièrement les résultats de Michael Schumacher et de Lewis Hamilton.

    « Tout d’abord, je dois dire que je suis fatigué d’entendre certains conseils d’experts dire que Schumacher devrait se retirer », avance l’ancien pilote et patron d’écurie chez Autosport. « Il prend tellement de plaisir en course, avec toutes ses qualités, alors pourquoi ne devrait-il pas courir et s’amuser ? Il combine simplement le professionnalisme et le plaisir ».

    « Après tous les succès qu’il a eu, il mérite bien cela », poursuit Gerhard Berger. « Le marché a ses propres règles. Aussi longtemps que quelqu’un lui donne une voiture, il peut très bien le faire ».

    Autre chose que l’Autrichien n’apprécie que très moyennement, ce sont les critiques faites à l’encontre de Lewis Hamilton. Pour lui, l’Anglais reste l’un des tous meilleurs. « Laissez-moi mettre ça au clair. Si j’avais une écurie en ce moment, j’aimerais beaucoup l’avoir comme numéro 1 ! », confie l’ancien co-propriétaire de Toro Rosso. « Peut-être pas avec Seb (Vettel) parce que cela ne fonctionnerait pas et pourrait causer des ravages ».

    « A mon avis, Vettel, Alonso et Hamilton sont les trois meilleurs pilotes actuellement », précise Berger. « Alonso souffre d’erreurs mineures mais il n’a pas la même voiture que Vettel. Lewis est le meilleur dans les dépassements mais, avec une énorme quantité de risques. Par conséquent, c’est parfois du 50/50. Soit ça passe, soit c’est la collision. Lewis n’est pas à blâmer pour chaque collision mais il est souvent impliqué. Et cela ne crée par une belle image si vous êtes toujours quand quelque chose va mal ».


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  • GP Italie - Déclaration : Martin Whitmarsh

    Retrouver ci-après la déclaration de Martin Whitmarsh, directeur de McLaren, avant le Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza.

    "Peut être qu'il est un peu prématuré de discuter du retour du « Monza épique » mais je pense que toute l'équipe McLaren vient ici pour voir si le DRS va rendre ce Grand Prix d’Italie excitant et imprévisible comme on l'a tous vu ou lu quand on était jeune."

    "Monza est un circuit très évocateur et historique et peut-être plus que tout autre circuit. Vous pouvez vraiment sentir qu’il y a eu une histoire ici, et c'est devenu le lieu idéal pour la fin de la saison européenne. Je pense que c'est très important que la Formule 1 garde ses «classiques» - qui comprend également des circuits comme Spa, Silverstone et Monaco - tout en investissant dans des nouveaux circuits pour l'avenir."

    "Il est intéressant de voir que, même après 61 Grands Prix à Monza, le circuit de Monza offre toujours des défis. C'est le témoignage que ce circuit à sa place en Formule 1."
    a déclaré Martin Whitmarsh.


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