Après sa bonne performance réalisée dans les rues monégasques le week-end dernier, Jenson Button est à présent plus optimiste pour les Grands Prix à venir.

L’ancien champion du monde se battait pour la victoire en Principauté, face à Sebastian Vettel et Fernando Alonso. A une dizaine de tours de l’arrivée, les trois leaders se tenaient alors en une seconde à peine.

Button a cependant dû se contenter de la troisième place au drapeau à damier, suite à l’interruption du Grand Prix qui a permis à Vettel de chausser des pneus neufs. Toutefois, même s’il admet que la fin de course a été frustrante, le Britannique n’est pas amer pour autant et se tourne avec optimisme vers les prochains Grands Prix.

"D’un côté, il est plaisant d’avoir eu un package nous permettant de nous battre pour la victoire lors des deux derniers Grands Prix. Bien sûr, ce n’est jamais satisfaisant de voir une victoire possible s’en aller, mais c’est Monaco. Il y a tout de même plein de choses positives à tirer du week-end dernier. Nous sommes arrivés avec une voiture très bien réglée et nous étions immédiatement dans le rythme," a déclaré Button.

"Comme toujours, les ingénieurs ont fait un travail remarquable entre jeudi et samedi afin d’améliorer les réglages et l’équilibre de la voiture, et nous avons abordé les qualifications avec une monoplace vraiment rapide. J’étais satisfait de ma deuxième place sur la grille de départ mais, s’il n’y avait pas eu le drapeau rouge en qualifications, je pense que nous aurions pu être encore plus rapides. Cela aurait-il été suffisant pour faire la pole ? Qui sait… Mais la deuxième position restait de toute façon une bonne place à partir de laquelle s’élancer."

"Et le sentiment était identique pendant la course. Les ingénieurs ont fait un bon travail pour me tenir informé de ce qu’il se passait. Il était assez facile d’attaquer avec la voiture, en particulier durant le second relais où nous étions extrêmement rapides à ce moment donné de la course. Je ne pense pas avoir commis beaucoup d’erreurs en piste durant le week-end mais, malheureusement, des circonstances hors de notre portée nous ont privés d’une victoire potentielle. Comme je l’ai dit, c’est Monaco. C’était décevant de ne pas avoir pu gagner, ce qui aurait été fantastique pour l’équipe, mais nous avons marqué de bons points et nous sommes bien placés pour les prochaines courses, du moins c’est ce que je pense."

En attendant le Grand Prix du Canada qui aura lieu le week-end prochain sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, Button s’attend à transpirer quelques gouttes…

"D’ici le Canada, je prendrai part à un débriefing à l’usine et je travaillerai un peu dans le simulateur. Je continuerai à parfaire ma condition physique, et ensuite je disputerai le Triathlon de Blenheim ce week-end avant de monter dans un avion pour Montréal. Les prochains jours seront donc chargés !"

Jenson Button revient sur le GP de Monaco …

"A Monaco, Seb et Fernando ont été très rapides. Il était difficile de les suivre de près car il y a pas mal de virage à l’aveugle."

"Je suis resté assez proche au cas où, l’un des deux auraient fait une erreur. Je savais que les pneus de Seb étaient usés et je savais que j’avais ma chance de pouvoir dépasser Fernando. J’attendais soit un accident entre les deux, soit que Fernando passe devant Seb et moi j’attaque Seb." a expliqué Jenson Button.

Jenson Button a ajouté quelques mots à propos du virage ou Perez a eu son accident.

"Je pense qu’il est très difficile de faire quelques choses dans ce virage en termes de sécurité, parce que c’est Monaco - un circuit en ville. Je pense toujours que nous devons examiner de plus près ce que nous pourrions faire."

"Il y a déjà eu des améliorations, mais nous devons trouver une autre solution. La F1 est un sport dangereux." a conclu Jenson Button.

Lewis Hamilton a été au centre de toutes les polémiques dimanche passé à Monaco en étant pénalisé deux fois pour ses accrochages en course, pour avoir traité certains de ses collègues de gens stupides et pour avoir sous-entendu que la FIA était raciste. Rien que ça !

Ca fait beaucoup pour un seul homme, mais David Coulthard nous demande de ne pas être trop sévère avec Hamilton. Il a bien sûr parfois dépassé les bornes, mais ce sont des choses qui arrivent parfois lorsque la pression est trop forte.

"Lewis (Hamilton) n’a pas bien fait les choses, mais il s’est excusé et nous avons besoin de quelqu’un comme lui en F1. J’ai fréquenté les deux côtés de la barrière puisque j’ai été pilote et maintenant je travaille pour les médias et je dois dire que j’ai de la sympathie pour Lewis. Je sais ce que c’est d’avoir un week-end frustrant," déclare David Coulthard dans sa chronique du Telegraph.

"Lewis a fait une erreur, c’est évident. Il sait qu’il a dépassé les bornes avec ses déclarations surtout sur ses allusions racistes. C’était de mauvais goût et il s’en est excusé. Je ne pense pas qu’il a dit cela sérieusement. La FIA est-elle une institution raciste ? Je n’irais pas jusque-là. Les pilotes et les équipes proviennent de différents horizons. La FIA est un organisme international et pas un club d’hommes blancs et riches. Les commissaires changent de course en course et viennent de tous les pays et milieux," poursuit Coulthard.

"Ce que Lewis a dit sur ses confrères pilotes est moins pardonnable. En les critiquant aussi ouvertement, sa popularité chez les pilotes va inévitablement décliner. Mais il faut bien le dire, il était fâché et frustré et il a dit ce qu’il avait sur le coeur," ajoute le pilote écossais.

David Coulthard ajoute encore qu’il pense que Lewis Hamilton a été puni justement pour les deux accidents qu’il a causés et que les commissaires devraient être autorisés à appliquer les règles. "Si cela doit freiner l’envie des pilotes de se battre roues contre roues, c’est un problème qui doit alors être examiné par les pilotes et la FIA."

"Quoi qu’il en soit, Lewis n’est pas en F1 pour gagner un concours de popularité. Il est là pour gagner des courses et il faut bien l’avouer, c’est un pilote agressif et brillant. C’est le genre de pilotes qui vous fait faire des bons dans votre fauteuil. C’est aussi le genre de pilote que le public et les médias réclament à cor et à cri. Il ne faut donc pas être trop sévère quand il fait une erreur," conclut David Coulthard.

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Lewis Hamilton a évalué le talent de ses adversaires en Formule 1, dont il côtoie certains depuis qu’il a 13 ans.

L’ancien champion du monde estime que les trois meilleurs pilotes du plateau sont Sebastian Vettel, Fernando Alonso et Nico Rosberg.

Si les deux premiers ont déjà connu les joies de la victoire, Rosberg attend toujours de décrocher son premier succès en Formule 1 alors qu’il approche de son centième Grand Prix dans la catégorie. Toutefois, Hamilton n’a aucun doute que le pilote allemand finira par briller en F1, le situant au même niveau que Vettel et Alonso.

"Nous croyons tous que nous sommes les meilleurs et c’est ce que vous devez croire, à moins que vous aimez terminer deuxième. Selon moi, les meilleurs en Formule 1 sont Alonso, Vettel et Rosberg," a-t-il déclaré au journal espagnol El Pais.

"Je connais Rosberg depuis que j’ai 13 ans et il explosera à un moment donné. Sebastian traverse une excellente période avec Red Bull et il a beaucoup de confiance en lui. Fernando est très talentueux et est pleinement soutenu par son équipe. Toute la Scuderia Ferrari le soutient et le suit. Il est celui qui dirige Ferrari. Je ne dis pas que c’est bien ou non, c’est juste la position que Ferrari a choisie d’adopter."